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Un peu d’histoire ?
Les premières cartes à jouer sont apparues en Asie centrale au 9ème siècle, mais c’est au 16e siècle, avec l’arrivée des marins Portugais, que le jeu Hanafuda émerge sous la forme qu’on lui connaît aujourd’hui. C’est pourquoi les illustrations pourtant manifestement japonaises cachent une importante influence occidentale. Le prédécesseur le plus évident de Hanafuda est le jeu Hombre portugais, qui a été le 1er jeu de 48 cartes à apparaître au Japon. Le jeu de cartes devint rapidement très populaire, malheureusement, moins d’un siècle plus tard, lorsque le Japon instaure sa nouvelle politique isolationniste, toutes les cartes à jouer étrangères deviennes illégales.
En conséquence, les joueurs japonais abandonnent les conceptions occidentalisées en faveur de personnages et de scènes japonaises. Du fait de ces ajustements subtils, le jeu Hanafuda gagne rapidement en popularité. Il attire même l’attention de joueurs illégaux : les Yakuzas. Le mot « Yakuza » lui-même, à l’origine, désigne la plus mauvaise main dans un jeu de cartes. D’ailleurs, de nombreux tatouages Yakuza ont des motifs floraux.
Aujourd’hui, la richesse graphique et les très nombreuses références à la culture et à l’histoire du Japon, font du jeu Hanafuda le plus populaire du pays.
A propos du jeu…
Durant la période Edo (1603 – 1868), le gouvernement était très strict. Toute personne qui critiquait le gouvernement était très sévèrement punie. C’est pourquoi les artistes et les auteurs rusèrent pour cacher leurs opinions sans toutefois cesser de les exprimer. Ils utilisèrent notamment les homophones (mots qui se prononcent de manière identique mais qui ont des significations différentes). Par exemple, « hana » en japonais peut signifier soit « fleur » ou « nez« . Ainsi, Hanafuda peut être lu comme « jeu des fleurs » ou « jeu du nez« . Lorsque les cartes Hanafuda ont été interdites par le gouvernement, les joueurs qui souhaitaient acheter un jeu secrètement, se tapotaient le nez d’un air entendu. Conséquence amusante : le Tengu (gobelin à long nez) est devenu la mascotte populaire du jeu Hanafuda.
Les cartes Hanafuda sont décorées avec des thèmes populaires de la culture japonaise et bien que nous ayons européanisé le format des cartes (traditionnellement, ce sont des tuiles de 37 x 56 mm), nos illustrations respectent scrupuleusement le standard en vigueur. Néanmoins, nous avons pris la liberté d’ajouter des pictogrammes colorés sur chaque carte de manière à guider le joueur débutant dans la réalisation de ses combinaisons.
Un jeu de cartes Hanafuda traditionnel dispose de 48 cartes réparties en 12 suites (une pour chaque mois de l’année). Les quatre cartes de chaque mois sont illustrées selon un thème inspiré de la nature et de la culture japonaise. Elles sont très nombreuses à faire référence à des contes, des coutumes ou des anecdotes de l’histoire du Japon. Vous trouverez ci-dessous 3 brefs exemples qui illustrent ce propos.
Le mois de Mars est représenté par le cerisier en fleurs. Bien que la fleur de prunier soit la première de l’année, le cerisier marque le véritable début du printemps. La carte Rideau illustre la coutume très populaire au Japon qui consiste à s’asseoir sous un arbre en fleurs. Souvent, un rideau multicolore est mis en place pour créer des alcôves propices à la contemplation.
Le mois de Janvier célèbre la nouvelle année. Il est représenté par la Grue et le Pin. Les deux sont des symboles de longévité et de chance. Le pin est connu pour vivre pendant des siècles, et ne perd jamais ses feuilles. Quant aux grues à couronne rouge, ce sont des oiseaux sacrés au Japon. Elles sont appelées « l’oiseau du bonheur » car durant leur danse nuptiale elles semblent sauter de joie. Elles s’accouplent pour la vie, ce qui symbolise également l’harmonie conjugale.
Le mois de Novembre est illustré par le Saule, symbole de grâce et de force au Japon. Autre figure notable du mois de Novembre est l’Homme Au Parapluie. Cet homme est Ono no Tofu, un célèbre calligraphe de la période Heian. On lui doit la création d’une calligraphie japonaise distincte de celle des caractères chinois. Une histoire populaire raconte qu’un jour pluvieux où il se sentait particulièrement morose, il interrompit son étude de la calligraphie, au profit d’une promenade apaisante. Il s’arrêta au bord d’un ruisseau sous un saule et vit une petite grenouille essayant de sauter sur une branche du saule. A chaque fois que la grenouille sautait, un souffle de vent repoussait la branche hors de portée. Enfin, à la huitième tentative, la grenouille réussit à s’accrocher à la branche. Ono no Tofu apprit ce jour-là, la persévérance. Il a poursuivi sa carrière pour devenir l’un des plus célèbres calligraphes du Japon.
• 48 cartes divisées en 12 familles illustrant chacune un mois de l’année associé à une fleur (chaque famille est composée de 4 cartes) • 2 jokers • 5 cartes aide de jeu • 1 livret de règles détaillées.
Si vous souhaitez approfondir et enrichir votre expérience « Hanafuda », le tapis de jeu Hanafuda est fait pour vous.
Poids | 0.125 kg |
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Dimensions | 9.8 × 9.8 × 2.2 cm |
Nombre de Joueurs | |
Éditeur | |
Illustrateur.ice | |
Auteur.ice |